Le hasard fait la vie

9 faits insolites à mon sujet

1

J'ai grandi en Guyane

À 12 ans, j'ai déménagé pour aller vivre à Kourou avec mes parents et mes sœurs. J'y ai passé, du collège jusqu'à la fin du lycée, les plus belles années de ma vie.
2

J'ai rencontré Ken Robinson

Ken Robinson est mon idole absolue. J'ai eu la chance de le rencontrer en 2015 lors de son passage en France. On a partagé un taxi et parlé d'éducation.
3

J'ai écrit une micro-nouvelle

Fan de science-fiction, j'ai écrit un texte d'anticipation qui a été publié dans Usbek et Rica. Il a ensuite été traduit en anglais et lu au Parlement Européen en 2018.
4

J'ai trouvé ma vocation tard

j'ai fait 7 ans d'études dans des domaines très différents avant de trouver enfin ce que je voulais faire dans la vie. Et ça n'avait rien à voir avec ce que j'avais étudié.
5

J'ai le syndrome de l'imposteur

J'ai dû me former en autodidacte (web, design, pédagogie…) pour créer mon métier et trouver ma place. Je ne sais pas tout à fait dire comment j'en suis arrivée là.
6

Je détestais l'école

Paradoxalement, je travaille dans le milieu de l'éducation aujourd'hui. Ce sont mes années d'ennui et de souffrance scolaire qui m'ont donné envie de changer les choses.
7

Mon CV ne me sert à rien

Mon site internet est ma meilleure carte de visite. À l'exception de mon stage de fin d'études, j'ai toujours trouvé du travail sans passer par la case "envoi de CV".
8

J'ai vécu 2 ans sur la route

Fin 2017, j'ai quitté la France pour voyager ; tout en continuant à travailler en mode nomade. J'ai passé 2 ans à faire le tour de Nouvelle-Zélande et de l'Australie.
9

J'ai médité 100h d'affilée

Début 2020, je me suis coupée du monde pendant 10 jours. Sans lire ni écrire, ni même parler, j'ai été initiée à Vipassana, une technique méditative vieille de 2500 ans.
Enfance & adolescence

D’élève médiocre, je passe à première de la classe

De nature introvertie, j’étais une enfant très timide et discrète qui s’ennuyait profondément à l’école. Je ne faisais jamais mes devoirs et rendais des copies blanches. Par rébellion mais aussi, parfois, par flemme. Je me posais des questions existentielles qui n’étaient pas abordées en classe et je me sentais comme venue d’une autre planète. La plupart du temps, je ne comprenais pas ce que l’on attendait de moi. Par conséquence, j’avais des notes très moyennes voire basses. J’ai traversé l’école comme on traverse l’hiver, en prenant sur moi et en attendant des jours meilleurs. Je faisais le strict minimum pour passer dans la classe supérieure ; jusqu’en Terminale où j’ai eu une révélation… En l’espace de quelques mois, je me suis mise à devenir une bonne élève, par passion pour une matière que j’avais attendue toute ma vie : la philosophie.

 
 

Parcours d'une
élève médiocre

Suivez ma scolarité en retrospective,
celle qui m'a donné force et envie
de changer le système éducatif.

Études supérieures

Un parcours atypique finit par me mener à ma vocation

Après le Bac, j’ai fait une classe préparatoire littéraire « Hypokhâgne – Khâgne ». Spécialisée en philosophie, j’étais en parallèle inscrite à la fac en licence que j’ai validée par équivalence. J’ai ensuite intégré une école de management, ce qui a eu l’avantage de m’ouvrir à l’international : j’en ai profité pour faire une année de césure et étudier la philosophie à l’université en Angleterre. J’ai fini par un Master en développement durable en double diplôme, à temps partagé entre l’université au Canada et mon école de commerce en France, où j’ai étudié, entre autres, l’innovation, le design thinking et l’éco-conception. Dans cette optique, on nous demandait d’être critique et de questionner la société. Ce faisant, j’ai fait un lien entre développement durable et éducation. Pour moi l’éducation, c’est du développement durable de l’être humain. J’y ai beaucoup réfléchi à ce moment-là et certains de mes professeurs m’ont encouragée à écrire sur le sujet. C’est au terme de ce cheminement que j’ai compris ce que je voulais faire dans la vie : contribuer à changer le paradigme éducatif.

7
Ans d'études
40
Professeurs
3
Réorientations
Débuts professionnels

Un concours de circonstances me met sur le devant de la scène

Suite à une candidature spontanée, j’ai décroché mon premier emploi dans l’ingénierie pédagogique parce que « j’avais un blog ». Quand je postule et suis admissible à l’école 42, mon entreprise m’autorise à y passer 1 mois dans le cadre d’une mission de veille. Ma chronique devient virale et me donne une notoriété soudaine. Mon réseau s’étend et je rencontre des grands noms dont Ken Robinson, suis invitée au sommet mondial de l’éducation et contactée pour intervenir à des conférences, notamment un TEDx. Ce qui me vaudra d’ailleurs mon recrutement chez OpenClassrooms où je me retrouve à enseigner à des milliers de personnes… Parfois, il y a cette petite fille au fond de moi qui se demande : « Mais qu’est-ce que je fais là ? ».

N'acceptez pas que l'on fixe, ni qui vous êtes, ni où rester. Soyez complice du crime de vivre et fuyez !

Alain DamasioLa Horde du Contrevent
Développement personnel

Je tisse ma créativité au fil de ma liberté

En 2017, je suis partie au bout du monde pour voyager. Pendant 9 mois, j’ai fait le tour de la Nouvelle-Zélande en van aménagé. Après un court séjour en Polynésie Française, j’ai vécu 1 an sur les routes d’Australie. En chemin, j’ai écrit et publié des cours en ligne pour Udemy sur le Design Thinking et le Design de Présentation. En parallèle, j’ai pris des missions d’ingénierie pédagogique en freelance, ce qui m’a permis de continuer à voyager. Maintenant de retour en France, je poursuis dans cette voie mais je m’intéresse de plus en plus aux pédagogies et systèmes alternatifs qui visent les enfants. Il est probable que j’évolue professionnellement dans cette direction.